L’Amour et la Folie

Un jour, sur la Terre, il y eut une réunion de toutes les qualités et de tous les sentiments humains. Quand l’Ennui bâilla pour la troisième fois, la Folie toujours aussi folle proposa : allons jouer à cache-cache! L’Intrigue a levé un sourcil intrigué et la Curiosité, sans pouvoir se retenir, lui a demandé : à cache-cache? on fait comment ?
C’est un jeu, expliqua la Folie, dans lequel je me couvre le visage et je compte de un jusqu’ à un million et quand j’aurai fini de compter, le premier de vous que je trouve prendra ma place pour continuer le jeu. L’Enthousiasme enthousiasmé a dansé avec l’Euphorie. La Joie a fait tant de bonds qu’elle a fini par convaincre le Doute, et même l’Apathie, qui pourtant ne s’ intéressait jamais à rien. Mais ils n’ont pas tous voulu participer. La Vérité a préféré ne pas se cacher… Pourquoi ? parce qu’on finirait toujours par la découvrir. Et l’Orgueil a pensé que c’était un jeu très bête (en réalité ce qui le gênait, c’est que l’idée ne venait pas de lui) … et la Lâcheté a préféré ne pas s’y risquer.

Un, deux, trois … compta la Folie. La première à se cacher fut la Paresse, comme toujours si paresseuse qu’elle se laissa tomber derrière la première pierre du chemin. La Foi est montée au ciel et l’Envie s’est cachée dans l’ombre du Triomphe, qui, d’un grand effort, a réussi à monter au sommet de l’arbre le plus haut. La Générosité a failli ne pas arriver à se cacher parce que chaque endroit lui semblait être une cachette merveilleuse pour un de ses amis … ici un lac cristallin pour la Beauté … là, un arbre, un abri parfait pour la Timidité … le vol d’un papillon, idéal pour la Volupté … une rafale de vent, magnifique pour la Liberté… Elle a fini par se blottir dans un petit rayon de soleil.

L’Égoïsme par contre, a trouvé tout de suite un très bon endroit : bien aéré, confortable … rien que pour lui. Le Mensonge s’est caché au fond des océans (c’est un mensonge ; en réalité, il s’est caché derrière l’arc-en-ciel). La Passion et le Désir, au centre des volcans. L’Oubli … j’ai oublié où s’est caché l’Oubli, mais ce n’est pas le plus important. La Folie comptait déjà neuf cent nonante neuf mille neuf cent nonante neuf (999.999)… et l’Amour n’avait pas encore trouvé où se cacher, parmi ses fleurs.

La Folie a compté ‘Un Million’ et elle s’est mise à chercher. La première à se faire repérer fut la Paresse … à deux pas, derrière l’une des pierres. Après, elle a entendu la Foi qui discutait de théologie avec Dieu et elle a senti vibrer dans les volcans la Passion et le Désir. Dans une faute d’attention, elle a trouvé l’Envie et elle a, bien sûr, pu déduire où était le Triomphe. Il ne lui a pas fallu chercher l’Égoïsme qui est sorti lui-même de sa cachette, qui se trouvait être un nid de guêpes. D’ avoir tant marché, la folie a eu soif et en s’approchant du lac, elle a découvert la Beauté, et avec elle le Doute, plus facile encore à voir, assis sur une clôture parce qu’il n’avait pas encore décidé où se cacher.

Elle les a trouvés, un à un. Le Talent dans la fraicheur de l’herbe … l’Angoisse dans une grotte obscure … le Mensonge derrière l’arc-en-ciel (c’est un mensonge : il était au fond des mers) . Quant à l’Oubli … il avait déjà oublié qu’ il jouait à cache-cache. Mais il restait l’Amour … qu’on ne voyait nulle part. La Folie a cherché derrière tous les arbres, dans chaque ruisseau de la planète, au sommet des montagnes, et quand elle allait se déclarer vaincue, elle a aperçu un rosier et elle s’est dit: l’Amour a toujours si mauvais goût, pour sûr, il s’est caché parmi les roses…

La Folie a pris une fourche et elle a commencé à secouer les tiges … quand elle entendit un cri de douleur … les épines avaient blessé les yeux de l’Amour et la Folie ne savait que faire pour se faire pardonner: elle pleurait, elle priait, elle suppliait, et elle a promis à l’ Amour d’ être son guide.Mario-Benedetti

Depuis ce temps-là, depuis que sur la terre s’est joué le premier jeu de cache-cache, l’Amour est aveugle … et toujours la Folie l’accompagne.

Par Mario Benedetti

Le Loup à l’Intérieur

loboC’est l’histoire d’un petit garçon qui accourt vers son grand-père ,un vieil Indien Cherokee – un homme plein de sérénité et de sagesse, à ses yeux – pour lui expliquer sa frustration et son malheur.

Dévoré par la colère et porté par l’intensité de ses émotions, le jeune garçon raconte à son grand-père l’injustice dont il a été victime. Ce dernier le surprend en lui disant :

« Il m’arrive à moi aussi d’être submergé par le chagrin, la colère et de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et qui n’éprouvent aucun regret ! »

À cet instant, le jeune garçon reste bouche bée, étonné d’apprendre que son grand-père lui-même puisse éprouver de telles émotions. Aussi l’écoute-t-il avec attention :

« Sache toutefois, mon petit, que la haine t’épuise et ne blesse pas ton ennemi. C’est comme si tu avalais du poison en espérant que ce soit l’autre qui en meure. J’ai souvent combattu ces sentiments à l’intérieur de moi.

Comme chaque être humain, j’ai aussi deux loups qui hurlent en moi.

Le premier est rempli de colère, l’envie, la peine, les regrets, l’avidité, l’arrogance, l’apitoiement, la culpabilité, les ressentiments, l’infériorité, le mensonge, la competition, l’orgueil.

Le second l’est d’amour, la joie, la paix, l’espoir, le partage, la générosité, la vérité, la compassion, la confiance.

La même bataille se joue présentement en chacun de nous, en fait.. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups présents dans ma conscience, car ils se livrent un combat sans merci pour savoir lequel réussira à dominer mon esprit ! »

Inquiet et fasciné, le jeune garçon demande : « Oui, mais grand-papa, lequel des deux loups va gagner ? »

Le grand-père sourit et répond doucement : « Celui que tu choisi de nourrir. »

Un Désir du Matin

SunriseLe soleil se lève à peine sur le matin du jour, le premier jour de la nouvelle année. Qu’est-ce que je peux souhaiter que ce jour, que cette année, peut m’apporter?

Rien de ce que fera le monde des autres pauvres, rien au détriment des autres; mais seulement ces quelques petites choses qui, à leur venue ne cessent pas avec moi, mais me touchent plutôt, comme ils passent et rassembler ses forces:

  • A quelques amis qui me comprennent, et pourtant restent mes amis.
  • Un travail à faire, qui a une valeur réelle sans laquelle le monde se sentirait plus pauvres.
  • Un rendement économique assez sur ce travail sans surcharger les autres.
  • Un esprit sans crainte de voyager, même si la route est inconnue.
  • Un cœur intelligent et altruiste.
  • Une vue vers les collines éternelles et la mer ouverte. Voir quelque chose de beau fait à main.
  • Un sens de l’humour et le pouvoir de rire.
  • Un peu de loisirs avec rien à faire.
  • Quelques moments de calme en méditation silencieuse. Le sens de la présence de Dieu.
  • Surtout, la patience d’attendre pour ces chose et la sagesse de les reconnaître quand ils viennent.

W.R. Hunt

Noël est Synonyme d’Amour

woodboxNoël est l’Amour. Il est la joie, de donner et de partager, de rire, de se réunir avec sa famille et ses amis. Mais avant tout, Noël c’est l’Amour.

Matthieu était un jeune orphelin qui vivait avec sa tante, une femme aigrie, lasse de devoir prendre soin de lui. Elle ne manquait jamais de rappeler au jeune garçon que si cela n’avait pas été sa générosité, il serait devenu un vagabond, un clochard sans abri.

Je n’avais jamais remarqué Matthieu jusqu’à ce qu’il commença à rester chaque jour après la classe pour m’aider à ranger la salle. Nous le faisions calmement et sans difficulté, mais quand nous parlions, Matthieu me parlait principalement de sa maman. Malgré le fait qu’il avait été très jeune quand elle mourut, il se rappelait qu’elle avait été une femme douce, gentille et aimante qui avait toujours passé du temps avec lui.

Alors que Noël s’approchait, Matthieu faillit à rester après les cours. J’ai attendu avec patience qu’il vienne, mais les jours ont passé et il a continué à filer à la fin de la classe, un après midi, je lui ai dit combien il me manquait, et ses grands yeux marrons s’illuminaient alors qu’il répondit : «  Est-ce que je vous ai réellement manqué ?

Je lui ai expliqué qu’il avait été mon meilleur assistant; “ Je vous préparais une surprise, chuchota t’il. C’est pour Noël “ Après cela, il fut embarrassé et fila hors de la salle de classe.

Finalement le dernier jour de classe avant Noël arriva. Matthieu se glissa discrètement dans la classe en fin d’après midi en cachant quelque chose dans son dos. ‘ J’ai votre cadeau dit-il timidement quand je l’ai regardé.’ J’espère que vous l’aimerez. ‘Il tendit ses mains et là, dans les paumes de ses mains il y avait une petite boîte en bois.

C’est beau Matthieu! Qu’y a t’il à l’intérieur? Ai-je demandé en soulevant le couvercle. Oh, vous ne pouvez pas voir ce qu’il y a dedans répondit-il et vous ne pouvez pas y toucher, ou le goûter ou le sentir, mais maman a dit que cela fait qu’on se sent bien tout le temps, chaud lors des nuits froides et en sécurité quand on est seul.

J’ai regardé dans la boîte vide. Qu’est-ce que c’est Matthieu ? ‘Ai-je demandé gentiment, qui me fera me sentir si bien ?

“ C’est l’Amour”, chuchota t’il, ‘et maman a toujours dit que c’est mieux quand on le donne! Il fit demi-tour et quitta calmement la pièce.

Ainsi maintenant, je garde une petite boîte ordinaire faite de débris de bois sur le piano de mon salon et je souris lorsque des amis curieux froncent les sourcils quand je leur explique qu’il y a de l’amour dedans.

Oui, Noël est pour la gaieté, l’hilarité, le chant et pour le bien et les cadeaux merveilleux. Mais plus que tout Noël est l’Amour.

 

Le Fermier & les Voyageurs

farmer

II y a une vieille histoire au sujet d’un homme qui marchait sur une très longue route, d’un village à l’autre. À l’entrée d’une nouvelle ville, il rencontra un fermier qui labourait son champ, coupant du foin.

Il dit au fermier : «J’ai marché une grande distance pour venir à votre village. J’ai laissé mon village, cherchant un nouveau chez-moi, peut-être vais-je le trouver ici. Dites-moi, comment sont les gens de ce village? Quel genre de personnes habitent ici? »

L‘homme dans le champ réfléchit pendant un moment, puis demanda : «Comment étais les gens du village d’où vous venez?»

Le voyageur lui répondit : «Ils étaient insensibles, indifférents, égocentrique, froid, cynique, inhospitalier et inamical. C’est pourquoi je suis parti.»

Le fermier pris une pause pour réfléchir avant de répondre : «Je pense que c’est ainsi que vous trouverez les gens ici aussi.»

Le voyageur répliqua «Dans ce cas, je vais continuer mon chemin et regarder ailleurs.».

Quelques jours plus tard, le fermier était encore dans son champ lorsqu’un autre homme l’approcha et dit : «Mon village a été détruit et sa population s’est éparpillée. Je cherche un nouveau chez-moi, peut-être dans ce village. Pouvez-vous me dire comment sont les gens de ce village? Quelle sorte de personnes habitent ici?»

Le fermier demanda : «Comment étaient les gens de votre village?»

Le voyageur lui répondit : «Ils étaient merveilleux. Affectueux, amicaux, serviables, attentionnés et ils me manquent terriblement.»

Le fermier répondit : «Je crois que c’est ainsi que vous trouverez les gens ici aussi.»

Comme un homme pense en son cœur, tel il est. – La Bible

La Hutte en Feu

hutteLe seul survivant d’un naufrage a été emporté par les vagues sur une petite île déserte. Tous les jours, il priait pour que quelqu’un vienne le sauver et, tous les jours, il scrutait l’horizon pour entrevoir le moindre signe d’aide, mais personne ne venait jamais.

Il a donc décidé de se bâtir une petite hutte avec des arbres morts et des feuilles de palmier afin de se protéger contre les intempéries, les animaux, ainsi que pour mettre à l’abri les quelques possessions qu’il avait sauvées du naufrage.

Après une semaine de travail assidu, sa hutte était complétée et il en était très fier. Citadin de nature, notre homme n’était pas habitué de travailler de ses mains.

À la tombée du jour, quelques jours plus tard, alors qu’il revenait de chasser pour se procurer de la nourriture, il a trouvé sa petite hutte en feu. Déjà qu’il se sentait terriblement malchanceux de se retrouver seul, égaré sur une île déserte, encore fallait-il que le pire lui arrive. Il avait tout perdu dans cet incendie.

Après le choc initial, le chagrin et bientôt la colère l’ont habité. Il s’est mis à genoux sur la plage et a crié : « Mon Dieu, comment peux-tu me faire ça ? » Complètement découragé et fatigué, il s’est mis à pleurer à chaudes larmes, et il s’est endormi ainsi sur la plage. Très tôt, le lendemain matin, il a été réveillé par le bruit d’un bateau qui approchait de son île. Il était ainsi sauvé.

Arrivé sur le bateau, il a demandé au capitaine : « Comment saviez-vous que je me trouvais ici ? »

Le capitaine de lui répondre : « Nous avons vu votre signal de fumée. »

La vie nous confronte tous quotidiennement à une série de grandes opportunités brillamment déguisées en situations qui semblent impossibles. Une pierre sur votre chemin peut être considérée comme un obstacle, mais elle peut être aussi une opportunité… Cela relève de votre attitude et du point de vue avec lequel vous la considérez.

Il est certainement facile perdre l’espoir quand les choses vont mal,mais il ne faut pas perdre patience, parce que Dieu travaille dans nos vies, même au milieu de la douleur et de la souffrance. Rappelez-vous que si votre petite hutte brûle … il peut juste être un signal de fumée qui appelle la grâce de Dieu.

Combattre le Stress – Méthodes Pratiques pour le Réduire

stressPratiquez des exercices réguliers contre le stress. Des exercices d’aérobic pendant 15 à 20 minutes par jour, constituent certainement une des meilleures façons de réduire la tension.

Mangez bien!  Évitez l’excès de caféine ou d’autres stimulants qui pourraient causer de l’anxiété. Les fruits et légumes frais sont recommandés pour réduire le stress. Les aliments qui contribuent au stress peuvent inclure: les plats cuisinés, les sucres artificiels, les boissons gazéifiées, le chocolat, les œufs, les fritures, la nourriture fastfood,  le porc,  la viande rouge, le sucre, les produits à base de farine raffinée, les chips et autres snacks, les aliments contenant des conservateurs ou des épices fortes.

Ayez un sommeil adéquat. La plupart des personnes ont besoin de  7 à 9  heures de sommeil par nuit.  Le sommeil ne repose pas seulement votre corps, il donne aussi à votre cerveau le temps d’organiser ce que vous avez appris.

Riez. Ne prenez pas les choses si sérieusement. Lorsque nous rions/sourions, la circulation du sang vers le cerveau est accrue et de l’endorphine est libéré. En retour le niveau des hormones de stress diminue. Des études montrent que le rire ne soulage pas seulement la tension mais qu’en fait, il améliore la fonction immunitaire.

Soyez décisif. L’indécision  vous empêche  de  prendre les actions appropriées, ce qui intensifie le stress.

Ayez de l’autorité. Communiquez ouvertement vos pensées, vos sentiments etc., avec les autres même s’il y a des différents. Cependant, ne soyez pas agressif.

Encouragez-vous. Si vous êtes enclin à vous blâmer pour des problèmes  (même quand ils ne sont pas de votre faute),  vous pouvez vous rendre coupable de parler négativement à votre encontre, ce qui est un grand facteur de stress. Le fait d’accepter banalement l’infortune et d’accepter cela comme quelque chose de normal dans la vie, vous aidera à avoir une plus haute estime de vous et vous diminuerez votre niveau de stress.

Ralentissez et relaxez vous. Ralentissez. Ne brusquez pas. Faites une marche. Le fait de sortir va vous relaxer et vous permettra de penser de façon plus logique quand vous rentrerez.

Récompensez-vous. Quand vous accomplissez une tâche, aussi petite soit elle, récompensez- vous. Surfez sur l’internet,  visitez une librairie, allez voir un film. Ceux qui font ainsi expérimentent un accroissement de la qualité de leur système immunitaire pendant plusieurs jours.

Nourrissez votre spiritualité. Les croyances religieuses ou spirituelles nous donnent une plus grande ouverture d’esprit, ce qui nous permet de mettre les choses en bonne perspective quand nous sommes stressés.

N’ayez pas peur de demander de l’aide. Recherchez le conseil si vous ressentez soudainement un sentiment de panique, ou si vous êtes dans l’impossibilité de travailler à cause de l’anxiété, si l’auto traitement a failli, ou si la cause de l’anxiété est inconnue.

Instituez une routine. En établissant une routine journalière, vous pouvez gagner du temps et prévenir le stress. De façon prévisible, vous pouvez être assuré que malgré les contretemps quotidiens, certaines choses demeurent constantes.

Créez des  listes. Faites chaque jour une liste de ce que vous êtes sensés faire dans la journée. Établissez des priorités. Cela vous aidera à penser de façon plus réaliste au sujet de votre emploi du temps. Une fois que vous aurez rayé un article de votre ordre du jour, cela réduira le stress en supprimant un souci de votre esprit.

Ne remettez pas à plus tard. Cela diminue la productivité et la qualité et aggrave le stress, et engendre la culpabilité, la colère et la sous estime de soi. Rappelez-vous: plus vous devenez stressé et plus vous aurez tendance à repousser les choses au lendemain.

Adapté de: Le stress, 63  façons de soulager la tension et de rester en bonne santé et de Restez en bonne santé,  People’s  Medical  Society, 1996.  Onze moyens de combattre le stress par Christina Frank.

Traduction: Joël Edouard

Le Banquier et le Pêcheur

Dans un petit village de la côte mexicaine, un bateau de pêche rentre au port avec plusieurs thons. Un riche banquier et investisseur américain qui se promène au bord de l’eau le regarde.

Il s’arrête, entame la conversation et complimente le pêcheur pour la qualité de sa pêche :
« Combien de temps vous a-t-il fallu pour capturer ces thons ?
« Pas très longtemps » répond le pêcheur.
« Mais alors, pourquoi êtes-vous rentré alors que vous auriez pu attraper plus de thons ? » demande le banquier.
« Ces quelques thons suffiront aux besoins de ma famille.
L’américain demande alors :
« Mais que faîtes-vous le reste du temps ? »

« Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et nous jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie ».

L’américain interrompt le pêcheur et lui dit :
« Écoutez-moi : j’ai un MBA de l’Université de Harvard, je suis banquier et je peux vous aider. Vous devriez d’abord commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un second et ainsi de suite, jusqu’à posséder une flotte de chalutiers. En même temps, au lieu de vendre votre pêche à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, puis Los Angeles et peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires.»

Le pêcheur mexicain songeur demande alors :
« Combien de temps cela prendrait-il ? »
« Environ 15 à 20 ans », répond le banquier
« Et après ? » demande le pêcheur mexicain
« Après, c’est là que cela devient intéressant, répond l’américain en riant. Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions »
« Des millions ? Mais pour quoi faire ? »
« Et bien après, vous pourrez enfin prendre votre retraite, profiter de la vie, habiter un petit village côtier du Mexique, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme, et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis !! »

Le Verre D’eau

Un jour un conférencier, expliquant la gestion du stress à son auditoire, lève un verre d’eau et demande :

– Combien pèse ce verre d’eau ?

Les réponses vont de 20 g jusqu’à 500 g.

Le conférencier poursuit :
– Le poids absolu de ce verre n’a aucune importance. Tout dépend de la durée pendant laquelle vous essayez de le tenir. 

Si je le tiens une minute, ce n’est pas un problème.
Si je le tiens pendant une heure, j’aurai mal au bras droit. 
Si je le tiens toute la journée, vous allez devoir appeler une ambulance. 

Dans tous les cas c’est le même poids, mais plus longtemps je le tiens, plus il devient lourd.
Il continue :

« Et c’est le même cas avec la gestion du stress. Si on porte un fardeau tout le temps, tôt ou tard, comme le fardeau devient de plus en plus lourd, on ne sera plus capable de continuer. Comme pour le verre d’eau, vous devez le déposer un moment et vous reposer avant de le reprendre.
Quand on est frais et dispos, on peut continuer avec son fardeau. Donc, avant de retourner à la maison le soir, déposez votre fardeau de travail.

Ne l’apportez pas à la maison. 

Vous pourrez le reprendre demain. 

Quel que soit le fardeau que vous portez maintenant, laissez-le pour un moment si vous le pouvez. Relaxez. Reprenez le plus tard quand vous serez reposés. Il vous semblera plus léger …

La vie est courte. Tachez d’en profiter !”

Comment Prendre une Excellente Décision

Les décisions parfaites sont rares et peu en nombre; cependant une grande décision est toujours possible !

Les grandes décisions n’ont pas toutes une finalité heureuse de contes de fées, mais elles font certainement ressortir la meilleure solution sous les circonstances données. Les preneurs de décisions qui ont le plus de succès n’agissent pas seulement sous l’impulsion, l’intuition ni même l’expérience ; ils ont un système qu’ils élaborent pas à pas. Voici un de ces systèmes :

Définissez l’affaire. Un problème bien défini est un problème à moitié résolu. Employez la méthode journalistique ‘’ qui, quoi, quand, pourquoi et comment ‘’. Pourquoi la décision est elle nécessaire? Quel en est l’objectif?  Comment cette décision peut elle changer les choses en mieux? Qui va-t-elle affecter? Quand doit-elle être prise?

Prenez une approche positive. Voyez des opportunités pas seulement des problèmes.

Enumérez vos options. Plus vous considérez d’alternatives, plus vous serez apte à identifier les meilleures solutions.
Rassemblez des informations. Vous ferez non seulement des meilleures décisions si vous avez fait des recherches sérieuses, mais vous aurez aussi plus de tranquillité d’esprit lorsque vous prendrez votre décision.
Soyez objectif. Si vous avez déjà une opinion sur le sujet, la tendance naturelle serait de rechercher premièrement des évidences pour confirmer cette opinion. Cela marche s’il s’avère que vous avez raison, mais si ce n’est pas le cas, vous êtes alors entrainé loin de la bonne prise de décision. Accueillez les alternatives et les points de vue opposés. Rappelez-vous que le but n’est pas de prouver que vous avez raison, mais de prendre la bonne décision.
Considérez vos options. Ecrivez les points faibles et les points forts de chaque option et voyez comment vous pouvez les comparer ensemble. Essayez de déterminer à la fois les pires et les meilleurs scénarios de chaque option. Voyez s’il est possible de comparer plusieurs solutions prometteuses et de les regrouper en une seule solution pertinente.

Soyez vrai avec vous-même. Laissez de côté les alternatives qui compromettent vos valeurs.

Prenez une décision. Quand vous avez décidé que vous avez trouvé la meilleure solution, gardez-la.
Restez ouvert au changement si les circonstances changent. Une fois que vous avez pris une décision et que vous commencez à agir en conséquence, une meilleure option peut se présenter. Cela peut s’expliquer quelquefois comme ‘’ l’effet de dérive d’un bateau ’’. Ce n’est que lorsque le bateau est en mouvement que le gouvernail peut prendre le contrôle.

Demandez à Dieu. Une dernière chose mais certainement pas la moindre, priez pour que Dieu vous guide à chaque étape du processus de la prise de décision. Il a les réponses ; demandez et Il vous dirigera.

Par Alex Peterson (traduit par Joël Édouard)